Accueil MAISONS Ces chardonnays si parfaits pour l’Amour de Deutz

Ces chardonnays si parfaits pour l’Amour de Deutz

Voici un chef de caves heureux : Michel Davesne, très satisfait des chardonnays chez Deutz.
Voici un chef de caves heureux : Michel Davesne, très satisfait des chardonnays chez Deutz. Photos MICHEL JOLYOT

Caisse par caisse, doucement mais sûrement, le raisin descend tranquillement dans l’aire de chargement.  Sur le pressoir du champagne Deutz, chaque mouvement est exercé avec délicatesse. Pas de geste trop brusque ou trop rapide. Cette récolte mythique doit bénéficier des plus grands soins.  A ceux qui n’ont pas encore fait un tour dans les vignes, je résume la situation : c’est bon, c’est bon partout. En plus il y en a plein ! Michel Davesne, chef de caves de la jolie maison Deutz à Ay n’en revient toujours pas, même après dix jours de vendanges… « C’est énorme !  » Le superlatif s’applique à la vendange 2018 qui comble le vinificateur. Ce pinot noir à la peau solide et aux pépins bien bruns,  » la maturité phénolique est là.  Il n’y a rien en dessous de 10 degrés, c’est extraordinaire, du jamais vu ! » ou encore « ce chardonnay, charpenté et aromatique, rond et capiteux, vraiment idéal pour notre cuvée Amour  de Deutz » .

Pas besoin de demander de sourire pour MIchel Davesne et Cédric Georget, directeur adjoint du vignoble Deutz.
Pas besoin de demander de sourire pour MIchel Davesne et Cédric Georget, directeur adjoint du vignoble Deutz.

Michel Davesne n’est pourtant pas un garçon expansif, plutôt sur la réserve, voire un brin pessimiste, mais là, il n’en croit pas ses yeux. Pour le goût et l’odorat, c’est pareil : «  c’est fabuleux, et en plus ça sent bon ! Parfois une belle récolte n’est pas synonyme d’une vinification facile. Mais là je ne suis même pas inquiet  !  » Michel Davesne pas inquiet, on aura tout vu !. On entend ce même son de cloche pour le directeur adjoint du vignoble, Cédric Georget :  »  Il faut savoir que la campagne viticole n’a pas été simple. Surtout après l’année dernière, de toute façon, les vendanges, c’est l’épée de Damoclès. On se souvient du 23 août 2017 alors que tous les indicateurs étaient au vert. !Et en un week-end, cela peut vite déraper. Nous nous sommes mis la pression durant toute la campagne. Le résultat, là maintenant, cela fait chaud au coeur ! »