Accueil Cuvées La « nouvelle » Grande Dame 2008 (Veuve-Clicquot) est immense !

La « nouvelle » Grande Dame 2008 (Veuve-Clicquot) est immense !

licquot à Reims, découverte de la nouvelle Grande Dame 2008 avec Dominique Demarville.
Dans la salle de dégustation de Veuve-Clicquot à Reims, découverte de la nouvelle Grande Dame 2008 avec Dominique Demarville.

Avec son millésime 2008, la Grande Dame  (Veuve-Clicquot)  crée son évènement dans le monde du vin avec un nouvel assemblage osé. Et particulièrement réussi. Dominique Demarville a décidé de changer d’orientation en mettant en valeur ses plus beaux pinots noirs. Le résultat est à la hauteur des espérances. Elle vient d’être classée  dans le top 10 des meilleurs vins de l’année par le guide Bettane et Dessauve 2019 (Bonvivantetplus lire ici)

Avec 92% de pinots noirs  et 8% de chardonnays, on découvre la recherche de l’expression ultime du style Veuve-Clicquot. Avec le pinot noir, le cépage fétiche de la marque. On joue ce pinot noir dans la délicatesse, dans le fruit et dans sa féminité pour élaborer un bijou élégant et pur.  » C’est une puissance souple. » note Dominique Demarville. Le chef de caves a joué sur son vignoble maison aux deux tiers pour obtenir ce résultat. On y retrouve les crus historiques de Verzy, Bouzy, Ambonnay, Ay, Verzenay. A cela, il a ajouté une petite touche de… Mesnil-sur-Oger. La touche de fraîcheur !  Il a également joué sur l’année 2008, un millésime exceptionnel pour la Champagne.  La maison commercialise en même temps, la Grande Dame Rosé. Son ADN est le même que sa soeur, avec 14% de « rouges » issus de clos Petit Colin à Bouzy (la parcelle chouchoute de Veuve-Clicquot).

Nouvel habillage pour la Grande Dame 2008, la Grande Dame Rosé 2008.
Nouvel habillage pour la Grande Dame 2008, la Grande Dame Rosé 2008.

On peut également noter que pour l’occasion, l’étiquette, le graphisme et  la police d’écriture ont évolué pour apporter un coup de jeunesse.

Surnommée « LGD »

La Grande Dame, qui en abréviation se nomme « LGD », peut-être considérée comme la danseuse de Veuve-Clicquot. Un caprice de chef de caves pour le plus grand bonheur des amateurs.qui la surnomment « LGD », (production d’environ 500 000 cols).   À l’origine, ce caprice est lié au bicentenaire de l’anniversaire de la création de la maison Veuve-Clicquot a été célébré en 1972. Le nom de la cuvée est une évidence, il rend hommage à « la grande dame de la Champagne ». C’est Jean Boureux, chef de caves de la maison à l’époque qui fut chargé de son élaboration. « C’est le millésime 1962 qui sera choisi pour fêter l’événement. » Il ne  sera commercialisé qu’en très petite quantité. « J‘ai eu la chance de rencontrer un sommelier dans un restaurant en Italie qui en possédait un dans sa cave », raconte Dominique Demarville.  À l’époque la forme de la bouteille est très différente. Un collector. Elle évoluera en 1985 pour laisser place à ses rondeurs actuelles. « En 1985, elle a bénéficié d’un tirage dans les deux modèles. » Pour l’anecdote, la Grande Dame représentait le seul vin français en 1986 lors du dîner célébrant le centenaire de la Statue de la Liberté à New York. »`

L'autre version de la Grande Dame en 1983.
L’autre version de la Grande Dame en 1983.