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La Villa Castelnau (champagne Castelnau) à Reims « Recevoir comme une grande maison de champagne »

Vue extérieure de la Villa Castelnau après rénovation. (Attention, elle ne sera pas blanche! )

 » Avec l’acquisition et la rénovation de la villa, nous sommes capables de recevoir comme une grande maison de champagne  » affirme Fabrice Colin, président de la Coopérative régionale des vins de champagne (CRVC). Pour l’anecdote, Castelnau est la forme écrite francisée du mot occitan castèlnòu, littéralement « château neuf ».

Cette superbe villa, rappelant le temps lointain ou régnait  l’oligarchie champenoise à Reims, est située au 25 boulevard Pasteur à quelques encablures du triangle d’or champenois (Place des droits de l’homme, boulevard Lundy et Butte-Saint-Nicaise) . Elle a été acquise par la CRVC,  il y a un an pour mieux mettre en valeur la marque de la coopérative, le champagne Castelnau.  De quoi rejoindre géographiquement  des noms aussi emblématiques que ceux de Pommery, Taittinger ou Veuve-Clicquot.

Hier lors d’une conférence de presse, les journalistes ont pu découvrir les lieux. L’ancienne demeure de Tassigny (une famille de courtiers champenois) transformée ensuite en centre de recrutement pour l’armée et en foyer pour le commandant de la BA 112  a été laissée à l’abandon comme une Belle au bois dormant.  Le parc (près de 4 000 m2) est en friche, l’hôtel particulier a été dépouillé de ces charmes d’antan.

Jean-Philippe Thomas, architecte et Fabrice Colin, président de la Coopérative régionale des vins de champagne

C’est l’architecte Jean-Philippe Thomas qui est chargé de « réveiller » les lieux. Cet architecte rémois a déjà plusieurs chantiers « champenois » à son actif à l’instar du site de la maison Roederer, boulevard Lundy à Reims et du chai de la Closerie du vigneron, passionné de meunier, Jérôme Prévost.  Cette maison est qualifiée « d’ écrin » par le maître de l’art.  » Nous avons approché ce dossier avec beaucoup d’humilité en cherchant à respecter les lieux.  » Les deux façades donnant sur le Boulevard Pasteur et la rue de Sillery, ainsi que celle ouverte en mitoyenneté seront restaurées à l’identique. La façade Nord, très peu visible depuis les rues voisines est la surprise du projet. Cette façade tout en sobriété a été conçue à la façon d’un immense miroir, dont le but avoué est de mettre en relation visuelle la maison et le parc. L’idée première de l’architecte rémois Jean-Philippe Thomas est d’offrir un abord aimable et rassurant, comme une inscription dans la tradition. Le parvis, aujourd’hui clos, sera  révélé aux yeux de tous.Bien sûr le parc bénéficiera d’une totale rénovation afin de dévoiler toute sa splendeur. Quant à l’architecture d’intérieure, ce sera :  » classe, simple et moderne  » d’après Fabrice Colin.

Il faudra deux ans ( et cinq millions d’euros d’investissement )  avant de découvrir le bijou caché dans l’écrin.

La façade en miroir sur le parc.
Les parties extérieures mises en valeur dans le parc.