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Légère baisse pour le premier semestre de Lanson-BCC

Le groupe de champagne Lanson-BCC a publié ses comptes pour le premier semestre 2018. Le résultat opérationnel (ROP) s’élève à 1,90 ME contre 2,62 ME au premier semestre 2017. La progression des volumes en France et les effets prix positifs sur plusieurs destinations export n’ont pu compenser la poursuite du ralentissement au Royaume-Uni, ainsi que la hausse du prix de revient des bouteilles commercialisées durant la période. Le résultat net s’élève à 0,17 ME contre 0,59 ME au 30 juin 2017.

Le chiffre d’affaires consolidé du premier semestre 2018 s’élève à 88,20 ME contre 85,07 ME, en progression de 3,7% contre une baisse de -7,3% pour le premier semestre 2017. En faisant abstraction de la filiale de courtage dont l’activité est traditionnellement fluctuante, le chiffre d’affaires consolidé s’élève pour le premier semestre 2018 à 86,98 ME contre 83,12 ME (+ 4,6).Le résultat opérationnel (ROP) s’élève à 1,90 M€ contre 2,62 M€ au premier semestre 2017. La progression des volumes en France et les effets prix positifs sur plusieurs destinations export n’ont pu compenser la poursuite du ralentissement au Royaume-Uni, ainsi que la hausse du prix de revient des bouteilles commercialisées durant la période. Le résultat financier s’établit à – 1,88 M€ contre – 1,78 M€. Le résultat net s’élève à 0,17 M€ contre 0,59 M€ au 30 juin 2017.

Dans un contexte de repli pour l’ensemble du marché au premier semestre (-0,9%), les volumes de Lanson-BCC ont évolué de façon contrastée : les maisons Philipponnat, De Venoge, Besserat de Bellefon, ainsi que Chanoine grâce à sa Cuvée Tsarine, améliorent encore leurs performances. La maison Lanson enregistre en revanche une moindre activité au Royaume-Uni, de longue date son premier marché.

Bilan solide

Les capitaux propres s’élèvent à 271,08 ME contre 262,88 ME au 30 juin 2017. L’endettement net consolidé s’élève à 525,59 ME contre 521,81 ME au 30 juin 2017. Il est affecté à 90% au vieillissement d’un stock de vins de plus de 3,5 ans en moyenne, partie incontournable du processus d’élaboration des vins de Champagne. Cet encours permettra un accroissement raisonnable des ventes des qualités supérieures dans les années à venir. Le gearing s’établit à 1,94 contre 1,98 au 30 juin 2017.