Accueil DEGUSTATIONS Quand Jean-Baptiste Lecaillon (Roederer) présente ses vins clairs 2018…

Quand Jean-Baptiste Lecaillon (Roederer) présente ses vins clairs 2018…

Jean-Baptiste Lecaillon, chef de caves de la maison Louis Roederer.
Jean-Baptiste Lecaillon, chef de caves de la maison Louis Roederer.

…des questions se posent. On appellera cela la méthode Lecaillon. Une sorte de philosophie de la terre et du vin à usage unique dédiée à la maison Louis Roederer. D’ailleurs le chef de caves le dit et le redit. Il n’est pas là pour « donner des leçons aux autres  » dit-il.  Simplement mettre en pratique une certaine idée de la viticulture et de la vinification.  Le résultat est là. Des vins clairs de très haut niveau . Passant de Cumières à Oger, de Verzy à Vertus, de Hautvillers à Mareuil-sur-Aÿ, de Bouzy à Avize… en tout près de dix-huit vins ont été dégustés. De la puissance,,de l’équilibre, de l’aromatique, de la délicatesse, du fruit, du salin… bref une palette d’arômes et de sensations permettant d’élaborer la base vendange du brut Premier, du millésime et du Cristal 2018.

Bio et biodynamie

On le sait déjà, depuis longtemps, Roederer mise sur une viticulture bio voire biodynamie.  La maison peut se le permettre près des deux tiers des approvisionnements lui appartiennent avec plus de deux-cents hectares. Leur vignoble en propre est désormais certifié bio. Certains diraient : « ils le peuvent bien ». Je rajouterai : » ils le valent bien ». On le sait aussi Jean-Baptiste Lecaillon est parfois un peu décrié sur ses prises de positions à propos du bio. Le thème récurrent  » un rendement  (trop) abondant sur une terre appauvrie » revient souvent, et  ne plaît pas à tout le monde. Moins de raisins, moins de bouteilles, moins de ventes, certains n’aiment pas le concept. Quoi qu’il en soit, l’homme y croit. On oserait dire à raison lorsqu’on déguste ses vins clairs.

Acidité ou fraîcheur

Alors trop mature 2018? Ces degrés atypiques de la dernière vendange, Jean-Baptiste Lecaillon en fait son  « petit lait  » : historiquement la maison Roederer ne recherche pas spécialement l’acidité. Et de toute façon, il nous faut arrêter avec cette quête,  nous devons vraiment commencer à travailler sur la fraîcheur, la fraîcheur, c’est la beauté du fruit. D’ailleurs les grands millésimes ne sont pas des années à grande acidité « .  A ce propos de millésime, le maître de l’art se laisse aller à quelques prédictions  :   » 2018  présente la densité du 2002 et la fraîcheur du 2008 « . On  veut y croire !

Dégustation de vins clairs en compagnie de Grégoire Fauconnet, responsable des appros de la maison Roederer

 

3 COMMENTS

  1. Coucou !
    Deux petites remarques :
    – près de dix-huit vins : manque le « de ».
    – on oserait un « t » et non un « s »
    A plus tard.
    Un lecteur fidèle.
    Jean-Paul

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