Le Comité Champagne vient de publier son rapport annuel. Ici en pièce jointe. On peut se rendre compte du travail mené durant l’année par ce fer de lance de l’interprofession en Champagne. Environnement, appellation, économie, technologie, oenotourisme, au fil de la lecture de ce rapport, on peut mieux apprécier le travail réalisé par cette institution champenoise.On peut également y trouver le budget .Deux postes ressortent de ce budget. Il s’agit des contributions raisins et contributions bouteilles qui représentent respectivement pour 2017 8 ,871 millions d’euros et 8, 463 millions d’euros.
Ainsi pour un récoltant-livreur exploitant un hectare, la participation au est de 131 euros, soit 1,25 centime par kilo vendu. Pour un négociant expédiant 100 000 bouteilles, la participation au Comité Champagne est de 4 176 euros, soit 4 centimes par bouteille expédiée.
Par bouteilles, par kilo ou par hectare, les postes sont découpés ainsi : protection de l’appellation Champagne : 0,5 centimes par bouteille. Actions de communication à l’étranger : 0,75 centimes par bouteille. Accompagnement technique :1 centime par kilo. Gestion de la réserve et du Casier Viticole Informatisé : 30 euros par hectare.
Ce qui est à noter c’est toujours ce pauvre « 1 » centime pour « l’accompagnement technique » alors que la viticulture champenoise est en pleine mutation, une mutation liée à l’évolution du travail des hommes mais également à celui, plus aléatoire, du réchauffement climatique et son corollaire, les maladies de la vigne.
Avec 34 300 hectares, on répertorie 4 700 metteurs en marché, 15 800 vignerons, 140 coopératives et 320 maisons en Champagne. En 2017, 340 571 184 kilogrammes, dont 11 271 930 kg de réserve individuelle,ont été récoltés.