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Le Champagne Ruinart et l’artiste Lélia Demoisy font parler la nature en 2025

Lelia Demoisy ©MathieuBonnevie

La Maison Ruinart renouvelle en 2025 son engagement artistique à travers le cycle Conversations avec la Nature, en accompagnant le travail de l’artiste plasticienne Lélia Demoisy. Cette collaboration, fidèle à l’esprit de mécénat initié par la  maison de champagne, s’inscrit dans une volonté de mettre en lumière les relations d’interdépendance entre l’homme et le vivant.

Diplômée des Arts Décoratifs de Paris, Lélia Demoisy explore depuis plusieurs années les liens subtils entre le végétal et l’acier, un contraste qu’elle déploie dans des œuvres immersives et poétiques. Son univers artistique, nourri de résidences à Chaumont-sur-Loire, Lausanne ou encore en Patagonie, s’ancre résolument dans une réflexion écologique et sensible.

©Mathieu Bonnevie

Depuis 2024, sa sculpture Entre Nous habille déjà les jardins du 4 rue des Crayères, adresse emblématique de la Maison Ruinart à Reims. Entourant deux érables centenaires d’un fil d’acier blanc lumineux, cette œuvre souligne les connexions invisibles qui unissent les arbres, et plus largement celles qui structurent les écosystèmes.

En 2025, la plasticienne propose une nouvelle série de créations, véritables hommages à la biodiversité. L’Étreinte, métaphore d’une petite forêt, unit sept troncs de différentes essences par un enchevêtrement de racines blanches en inox, symbolisant les échanges permanents entre les végétaux, que ce soit par leurs réseaux racinaires ou par les composés organiques volatils qu’ils diffusent dans l’air.

La Cape de Lelia Demoisy ©Studios Erbert

Avec La Cape, Lélia Demoisy redonne vie à des éclats de bois issus d’une coupe à blanc, transformant ces vestiges forestiers en une parure végétale. La pièce Sol, quant à elle, matérialise les interactions souterraines entre les vignes et les haies plantées en faveur de la biodiversité. Ce bas-relief, réalisé à partir de racines naturelles et de tiges d’acier blanc, diffuse les sons captés dans les sols viticoles, comme un écho discret du vivant.

Enfin, avec Anastomose, Lélia Demoisy sculpte le symbole de l’infini à partir de cernes de châtaigniers, célébrant la fusion et la transformation constantes qui animent le monde naturel.

À travers ces œuvres, l’artiste invite le visiteur à ressentir autrement le vivant, à percevoir ces liens invisibles mais essentiels qui nous relient à notre environnement. Un dialogue entre art et nature que Ruinart continue d’encourager, fidèle à sa démarche environnementale et artistique.


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