Des petits cochons dans les vignes de Champagne

Expert des vignobles innovants éco-responsables, ingénieur agronome et œnologue de formation, Olivier Zébic est également un spécialiste de l’innovation, avec plusieurs brevets et plusieurs dizaines de récompenses majeures à son actif. Il est l’auteur de nombreux articles, publications, études (dont des caractérisations de terroirs ou des études technico-économiques), bref, le cochon, ce n’est pas une blague de potache ! Et ce spécialiste connu et reconnu explique ainsi les vertus de ces animaux, « les moutons ont des limites, quand ils tondent, cela repousse assez vite. Et les poules, c’est  surtout contre les escargots.  En revanche, le cochon, en particulier, le Kunekune. C’est une race néozélandaise*, une race de cochons nains.  Ils ne peuvent pas atteindre les grappes et/ou les rameaux et peuvent passer sous les fils ». Ce qui est très pratique, de plus comme le souligne Olivier Zebic, « ils mangent les racines des herbes, donc cela ne repousse pas ou presque. En fait, ils effectuent un gros nettoyage, et à ce niveau-là, on ne connait que le travail du cochon pour le faire ». À cela, Olivier Zébic ajoute : « les cochons peuvent manger les feuilles mortes infectées par des œufs de mildiou laissées à terre et pourraient faire ainsi baisser la pression mildiou ». De plus, d’après une étude scientifique de l’Université de Vienne, les porcelets Kunekune possèdent des compétences d’apprentissage social et ont une mémoire étonnamment bonne.