Selon les estimations établies par le service de la statistique et de la prospective du Ministère de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la Forêt au 1er septembre 2022, la production viticole s’élèverait en 2022 à 44 millions d’hectolitres, soit un niveau supérieur à la faible récolte de 2021, et proche de la moyenne 2017-2021. La sécheresse limite les volumes de production viticole dans certains bassins. En Champagne, dans le Jura et le Sud-est, la récolte dépasserait la moyenne quinquennale.
Les prévisions de récolte pour 2022 ont été arrêtées au 1er septembre. Par nature, ces prévisions ne peuvent prendre en compte les évènements susceptibles de survenir après cette date et d’influer sur la récolte. La répartition des vins entre les différentes catégories n’est qu’indicative et peut être amenée à évoluer. L’affectation ne sera connue plus précisément qu’au moment de la déclaration de récolte.
Selon les estimations établies au 1 er septembre 2022, la production viticole 2022 s’élèverait à 44 millions d’hectolitres. Après la faible récolte 2021 amoindrie par un épisode sévère de gel au printemps, la production repartirait à la hausse et retrouverait son niveau moyen 2017-2021. La hausse sur un an concernerait l’ensemble des catégories de vins, à l’exception des vins pour eaux de vie. Dans de nombreux bassins, les vendanges ont démarré en avance, parfois de façon marquée, par rapport à leur calendrier habituel. Elles se rapprochent en cela de la situation déjà observée en 2003. Cette année, les épisodes de gel au printemps, puis de grêle ont touché essentiellement les vignobles du Sud-Ouest et des Charentes. Le déficit de pluie à partir du printemps et les fortes chaleurs à l’été ont par ailleurs réduit les volumes attendus dans plusieurs bassins. Néanmoins, après la récolte très faible de 2021, la production repartirait à la hausse sur un an dans la quasi-totalité des bassins viticoles.