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Millésime Bio publie une étude sur les vins bio et les consommateurs

Millésime BIO, le Mondial des vins biologiques et autres boissons alcoolisées qui se tiendra fin janvier / début février 2023, a présenté les résultats de l’étude Millésime BIO / CSA sur le rapport des consommateurs aux labels bio et durables dans le vin.

Menée dans le cadre de l’Observatoire européen de la consommation de vin et autres boissons alcoolisées biologiques, cette enquête Millésime BIO – CSA montre que les labels bio l’emportent par rapport aux autres familles de labels sur les enjeux de notoriété et de confiance. En particulier, les vins bio se classent premiers sur les critères majeurs de la non-utilisation de produits chimiques de synthèse, du respect de l’environnement, de la préservation de la santé et de la fiabilité des contrôles.

Ainsi 96 % des consommateurs français reconnaissent un label bio, contre 39 % le label HVE par exemple. Et 93 % des consommateurs français qui reconnaissent un label bio savent ce qu’il signifie alors que 73 % seulement de ceux qui reconnaissent le label HVE sont capables de dire de quoi il s’agit. En France, les labels bio sont ainsi les plus (re)connus mais aussi les mieux compris. La situation est similaire dans les autres pays couverts par l’enquête avec des scores qui varient toutefois : les Français et les Allemands sont plus au fait des labels que les Belges et surtout les Britanniques.

Dans le regard des consommateurs européens, la famille des labels bio est la mieux positionnée sur des critères majeurs tels que la non-utilisation de produits chimiques de synthèse, le respect de l’environnement, la préservation de la santé et la fiabilité des contrôles ainsi que sur la qualité organoleptique. Aussi, dès lors qu’on croise les facteurs, les labels bio se détachent par rapport aux autres familles de labels, ce qui pousse 61 % des répondants à considérer qu’il est justifié qu’un vin labellisé bio coûte plus cher qu’un vin non bio.

En surfaces comme en chiffre d’affaires, la France est la première puissance de vin bio au monde. En 2021, dernière année complète de référence, tous les indicateurs sont en progression, pour ne pas dire ou forte ou très forte progression, jusqu’aux démarrages de conversion qui ont bondi de 23 % en un an, ce qui laisse augurer une augmentation quasi mécanique des surfaces en production mais aussi des ventes, d’une part parce que ces nouveaux volumes remplaceront sur les marchés des volumes conventionnels, d’autre part parce que certains opérateurs ne disposaient pas, jusqu’alors, des volumes suffisants pour attaquer certains marchés, notamment à l’export.

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