A la suite de son assemblée générale (et juste avant la publication de ses résultats semestriels 2020), faisons un petit point sur les activités Champagne du groupe LVMH en 2019 (Moët-Chandon, Mercier, Krug, Ruinart et Veuve-Clicquot), les expéditions en volume des marques de champagne de LVMH sont en hausse de 1%, tandis que les expéditions de la région Champagne reculent de 2 % (source : CIVC).
La part de marché de LVMH atteint ainsi 22,1 % du total des expéditions de la région, contre 21,6 % en 2018. Soit 65, 9 millions de bouteilles dont 8, 7% millions en France (donc 57, 2 millions à l’export).
Compte tenu des temps de vieillissement, le groupe maintient en permanence des stocks de champagne importants dans ses caves. En moyenne, le nombre de bouteilles stockées en Champagne dans les caves de LVMH représente 219 millions de bouteilles, soit l’équivalent de 3 années de vente environ ; à ce stock de bouteilles s’ajoutent les vins en attente de tirage en cuves (équivalent à 94 millions de bouteilles) dont la réserve qualitative bloquée suivant les règles applicables à la profession (pour l’équivalent de 10 millions de bouteilles). La fabrication du champagne.
Le groupe possède un peu moins de 1 700 hectares en production, qui fournissent légèrement moins de 20 % des besoins annuels. Au – delà, les maisons du groupe s’approvisionnent en raisins et vins auprès de vignerons et de coopératives, sur la base d’accords pluriannuels ; le premier fournisseur de raisins et de vins représente moins de 10 % du total des approvisionnements des maisons du groupe. Le prix payé par kilo de raisin de la vendange 2019 s’établit entre 5,85 euros et 6,70 euros suivant les crus, en augmentation moyenne de 1,9 % par rapport à celui de la vendange 2018. À ce prix de base peuvent s’ajouter des primes en fonction des conditions particulières de chaque partenariat (dont le niveau d’effort réalisé à la mise en œuvre de la viticulture durable). Les matières sèches, les bouteilles, bouchons, et tous autres éléments constituant le contenant ou l’emballage sont acquis auprès de fournisseurs hors groupe.
Dans la région, en 2019, les maisons de champagne du groupe ont eu recours à des sous-traitants pour un montant de 27 millions d’euros ; ces prestations portent notamment sur les opérations de pressurage, de manipulation ou d’entreposage des bouteilles.
En cas où (et pour votre culture générale) voici le document d’enregistrement universel