Accueil Développement Durable Aérocène, la nouvelle expérience de la Maison Ruinart, époustouflante !

Aérocène, la nouvelle expérience de la Maison Ruinart, époustouflante !

1729 – 2029 : la Maison Ruinart fêtera ses 300 ans en 2029, un anniversaire consacré par une approche artistique. De la première commande artistique passée à Alphonse Mucha en 1896 au recours aux artistes émergents, la plus ancienne Maison de champagne a en effet toujours maintenu son lien avec la création contemporaine.

Jusqu’en 2029, dix œuvres prendront place au cœur de son terroir historique. Elles enrichissent son patrimoine symbolique en créant un dialogue entre art, nature et technologie. À travers ses collaborations artistiques, la Maison Ruinart fait appel à des artistes contemporains sensibles à la compréhension de la nature. Persuadée qu’un élan collectif est nécessaire, avec cette nouvelle installation de Tomás Saraceno, elle participe à une expérience de prise de conscience des menaces qui pèsent sur notre écosystème.

Frédéric Panaïotis, chef de caves de la Maison Ruinat et Tomas Saraceno

L’œuvre collective « Aerocene » initiée par Tomás Saraceno, artiste argentin, fait écho à l’ère anthropocène, qui se définit par l’impact des activités humaines sur la biosphère. La Fondation Aerocene fédère une communauté internationale et pluridisciplinaire d’artistes, de chercheurs, d’activistes, de philosophes et de citoyens engagés pour imaginer de nouvelles manières de vivre et de se déplacer dans les airs sans énergie fossile. Par extension, le terme d’Aerocene désigne égalementles sculptures gonflables aérosolaires que Tomás Saraceno fait voler selon un principe thermodynamique. Leurs évolutions invitent à penser un monde de transports aériens totalement décarboné. Combinant art et science, ce projet artistique en mouvement, propose une prise de conscience de la force des éléments naturels.

 

En proposant un point de vue esthétique sur l’importance de l’air pour le développement de la vie sur terre comme dans le vignoble champenois, l’artiste argentin rappelle combien l’équilibre de   l’écosystème   terrestre   est   fragilisé par l’activité humaine. Un seul degré de température supplémentaire suffit à faire s’envoler une sculpture gonflable aérosolaire, de la même façon que le réchauffement d’un degré du climat champenois perturbe chaque année la maturation du raisin…

Baptisée Movement, sa sculpture aeroglyphique laisse dans le ciel de la Maison Ruinart une empreinte artistique. Les visiteurs pourront visualiser l’œuvre in situ, en réalité augmentée, grâce à l’application Aerocene.


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