La grande messe de l’interprofession du champagne aura lieu le jeudi 8 décembre prochain à Epernay. L’assemblée de l’Association viticole champenoise, (AVC) marque la fin d’une campagne viticole, qui comme chacun le reconnaît a été fort belle. Quantité et qualité ont été au rendez-vous. C’est également le moment de faire le point sur les évènements qui ont ponctué l’année avec le bilan des activités techniques du Comité Champagne. Ce bilan sera suivi d’une conférence donnée par Jean-Marc Jancovici, président de The shift Project, co-fondateur et associé de Carbone 4, sur le thème « Défi énergétique et climatique : 2002, 2022 et au-delà… » et bien sûr des discours des deux présidents de l’interprofession, Maxime Toubart (Syndicat général des vignerons de la Champagne) et David Chatillon (Union des maisons de Champagne).
Un peu d’histoire. Il faut remonter en 1898 pour trouver l’origine de cette organisation. Vingt-trois maisons de champagne créèrent l’AVC (Association Viticole Champenoise) en vue de lutter contre un minuscule puceron jaune qui commençait à envahir le vignoble de Champagne : le phylloxera. Grâce à l’AVC, des remèdes furent trouvés. Avec ce brillant exploit pour fondement, l’association fut ensuite progressivement dotée des moyens techniques les plus avancés permettant la modélisation des risques, les estimations des récoltes, le travail en réseaux, les analyses qualitatives, etc.
En 1941, le législateur a réglementé les relations établies entre vignerons et maisons de champagne par la création d’un « Comité Interprofessionnel du Vin de Champagne » légalement chargé de défendre et de promouvoir l’appellation d’origine Champagne. Gérée en parfaite parité entre vignerons et maisons de champagne, l’AVC constitue toujours l’organe de réflexion à moyen et long terme indispensable aux progrès qualitatifs permanents exigés pour permettre au champagne de rester le roi des vins.
