» Si les coprésidents ne sont pas capables d’avoir des réponses fermes là-dessus, eh bien, je les désavoue. Je suis un homme libre et je le leur dirai en face. Je désavoue leur mollesse, leur manque de courage dans cette affaire. Il faut une condamnation claire, nette et précise. Avec une exigence d’annulation de ce contrat. Si ce n’est pas le cas, après tout, ce ne serait pas un drame pour la Champagne que cette coopérative disparaisse, emportée dans sa folle arrogance. Elle n’est pas indispensable. » ! (extrait de ‘lunion)
Un homme libre ! Voilà comment se qualifie Bruno Paillard, patron de Lanson BCC, nouveau commandeur de l’Ordre des Coteaux et président de la commission Protection et Appellation du Comité Champagne. La nouvelle est tombée ce matin, à lire dans les pages économiques de mon quotidien préféré, le journal l’union. Deux pages sur sa démission du poste de président de la commission en tant que défenseur du champagne dans le monde. La goutte qui a fait déborder l’eau du vase est le partenariat polémique de la coopérative Palmer avec le groupe Américain Constellation Brands (lire ici). Trop, c’est trop ! Ainsi Bruno Paillard explique que » Lanson a été approché plusieurs fois. Je leur ai toujours dit qu’on voulait bien s’asseoir pour discuter mais avec un préalable: «Êtes-vous d’accord, en vous engageant solennellement, pour abandonner l’usage de l’appellation champagne et le remplacer par sparkling wine?» Ce pacte sacré a toujours été respecté par tous. Tout ça pour être trahi, voir que tout le monde est horrifié par cette affaire mais que personne ne prend aucune mesure. Moi, je serai cohérent jusqu’au bout. Je me retire avec beaucoup de regrets parce que pour moi la défense de l’appellation est un sujet sur lequel il ne peut pas y avoir de négociation possible, pas de compromis. Sinon il s’agit de compromission et c’est méprisable… «
free man ! This is how Bruno Paillard, boss of Lanson BCC, new commander of the Order of Coteaux and chairman of the Protection and Appellation Comité Champagne. The news came this morning on my favorite newspaper, the union newspaper. Two pages on the disgust and moods of the champion of champagne in the world. The straw that caused the vase to overflow is the controversial partnership of the Palmer cooperative with the American group Constellation Brands. Enough is enough ! Thus Bruno Paillard explains that « Lanson has been approached several times, and I always told them that we would sit down to discuss but with a prerequisite: » Do you agree, by solemnly committing yourself, to give up use of the champagne appellation and replace it with sparkling wine? « This sacred pact has always been respected by all, all to be betrayed, to see that everyone is horrified by this affair but that no one takes any action. I will be consistent until the end, I withdraw with great regret because for me the defense of the name is a subject on which there can be no negotiation possible, no compromise. compromise and it’s despicable … If the co-chairs are not able to have firm answers on that, well, I disavow them. » And to claim: I am a free man and I will tell them in the face. I disavow their softness, their lack of courage in this matter. It requires a clear, clear and precise sentence. With a requirement of cancellation of this contract. If this is not the case, after all, it would not be a drama for Champagne that this cooperative disappears, carried away in its mad arrogance. «