
Le groupe LVMH a réalisé un chiffre d’affaires de 58,1 milliards d’euros sur les neuf premiers mois de 2025, contre 60,8 milliards un an plus tôt. Après un début d’année plus calme, l’activité s’est redressée au troisième trimestre, avec 18,3 milliards d’euros de ventes, soit une légère hausse par rapport à la même période de 2024.
Vins & Spiritueux : le cognac pèse sur la performance
La division Vins & Spiritueux (Moët Hennessy) a généré 3,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires, en recul par rapport à l’an dernier. Ce repli s’explique surtout par la faiblesse du cognac, notamment aux États-Unis, où la consommation reste prudente et les stocks importants.
Champagne et vins : la bulle de résilience
Le champagne et les vins tranquilles affichent, eux, une meilleure orientation au troisième trimestre, ce qui a permis de limiter la baisse globale de la division. Les grandes maisons du groupe — Moët & Chandon, Veuve Clicquot, Ruinart, Dom Pérignon et Krug — continuent de bien se comporter, portées par une demande solide en Europe et un rebond progressif en Asie et aux États-Unis, notamment pour les cuvées haut de gamme. Grâce à une gestion maîtrisée des volumes et à un positionnement haut de gamme, le champagne s’impose comme un atout majeur de stabilité pour LVMH. Il contribue à préserver les marges du groupe dans un marché mondial des spiritueux plus volatil.
Un groupe prudent mais confiant
Les Vins & Spiritueux ne pèsent qu’environ 7 % du chiffre d’affaires total de LVMH, mais ils restent un secteur emblématique du groupe et de son savoir-faire historique. LVMH se dit « confiant et vigilant » pour la fin de l’année, comptant sur la force de ses marques et la diversité de ses activités pour poursuivre sa croissance malgré un environnement économique incertain.




