Veille d’Halloween, mélange de Naguili, le basilic d’Harry Potter doté d’une touche de Bruce, le requin des Dents de la Mer, une création de fiction devient réelle sur la pelouse de l’Hôtel de Brimont du Champagne Jacquart (on peut la voir de la rue !). Dans la si chic artère du boulevard Lundy à Reims, où ont pignon sur rue nombre de très belles maisons de champagne, La Mue, cet animal hybride de 12 mètres de long recouvert d’écailles en miroir, vient donc de faire son apparition. Et si on peut y voir une chimère de sinueux rêves, les deux artistes, Véronique Durazzo Tordjeman & Didier Ducrocq, disent s’être inspiré de fossiles, de coraux, d’oursins, de gastéropodes géants… « les grands mythes et légendes fondateurs des civilisations prennent leurs sources dans ce bestiaire fantastique qui se nourrit des sols et de la nature environnante. Parmi eux, le serpent est un emblème universel, à la fois créateur du monde et monstre, remède et guérison« . Par son changement de peau, La Mue est également l’image du renouveau. Voire par extension, « Un symbole qui n’est pas sans rappeler la vigne, qui renait chaque année après le froid de l’hiver pour s’épanouir jusqu’aux vendanges« .
Créée initialement pour le festival Vign’art, l’oeuvre s’inscrit dans la démarche RSE que Champagne Jacquart développe depuis deux ans en collaboration avec la Chaire d’Economie Sociale et Solidaire de l’Université de Reims.