C’est 10 000 kg/ha ! Pour le rendement marché de la vendange 2021, l’interprofession champenoise est tombée d’accord sur ce joli chiffre tout rond. Un accord aisé à trouver (surtout par rapport à celui de 2020) puisque le rebond économique donne des ailes à la Champagne. Malheureusement, ce premier semestre 2021 est également lié à une campagne viticole très compliquée (gel, pluie, mildiou et apparition d’oïdium). Avec des secteurs qui ont beaucoup souffert à l’instar de la Vallée de la Marne, Bar-sur-Aube et une partie de la Montagne de Reims. Et si pour l’instant si le chiffre du rendements champenois est annoncé, une nouvelle réunion aura lieu le 2 septembre pour préciser comment le réaliser. On se doute que la réserve qualitative, formidable outil, joyau de la Champagne, sera encore mise à contribution.
Selon le communiqué de presse du Comité Champagne, dans un contexte de reprise économique mondiale, la filière enregistre un excellent premier semestre 2021. La plupart des marchés connaissent un redémarrage spectaculaire. Les expéditions du premier semestre 2021 sont en hausse de 50 % par rapport à 2020, marqué par la crise. A l’export, le record historique des expéditions du premier semestre (datant de 2018) est dépassé de 14%. Cette forte croissance à l’export est tirée essentiellement par l’Europe, l’Amérique du Nord et l’Australie. Le marché français retrouve également des couleurs en ce début d’été, avec la levée des mesures sanitaires.
Ainsi compte tenu des bons résultats des expéditions au premier semestre et des perspectives positives à moyen terme, le bureau exécutif du Comité Champagne a établi le rendement tirable de la filière à 10 000 kg/hectare. Pour Maxime Toubart, co-président du Comité Champagne, “cette décision mesurée et optimiste illustre bien la confiance de tous les acteurs dans la solidité et la pérennité de la filière champenoise”. Pour Jean-Marie Barillère, co-président du Comité Champagne, “ces bons chiffres témoignent d’une reprise vigoureuse au niveau mondial. Avec la réouverture des lieux de consommation, nous constatons partout l’envie de nos consommateurs de célébrer le retour à une vie sociale normale de partage et de convivialité.”