Accueil Homme du vin Bienvenue dans le monde des vins d’Antoine Malassagne (champagne AR Lenoble)

Bienvenue dans le monde des vins d’Antoine Malassagne (champagne AR Lenoble)

Antoine Malassagne (AR Lenoble)

 

J’aime bien l’histoire de la maison AR Lenoble. Ces deux enfants courageux qui ont repris l’affaire du père, Jean-Marie Malassagne, un gynécologue connu à Reims, amateur de champagne, qui selon l’expression consacrée s’est offert ‘une danseuse » en rachetant cette maison de champagne. Pourquoi j’évoque le mot « courage » ? Parce quand Antoine et Anne Malassagne sont arrivés en 1993 au sein de la société, la marque ne marchait plus très fort. Il a donc fallu faire des choix.  Des choix de viticulture et de vinification. Et franchement, ils n’ont pas été au plus simple avec une attention toute particulière à l’élevage des vins de réserve en les conservant notamment en magnum bouchés liège. Bien leur en a pris !

Reflétant le caractère bien trempé du vinificateur, les vins d’Antoine Malassage sont marqués par  l’empreinte du terroir. Un terroir (environ 18 hectares)  rayonnant sur Chouilly, Damery et Bisseuil  En pinots noirs et en chardonnays. Pour le meunier, Antoine les achète. Mais ce n’est pas tant les approvisionnements qui sont à la hauteur que le travail réalisé sur le vin. Un travail d’orfèvre comme pour ciseler des arômes apportant fraîcheur et vinosité. D’ailleurs l’objectif d’Antoine Malassagne est de « produire du plaisir partagé« . Alors partageons ! Déjà avec la cuvée AR Lenoble Intense « mag 15 » ( je fais un petit aparté sur la série « mag » dont j’ai déjà parlé Le lien ICI). Cette série réfléchie en 2008, démarrée en 2010 pour être commercialisée l’année dernière permet de sentir et ressentir à juste titre tout le travail effectuer pour obtenir un vin d’exception. C’est droit, c’est racé et gourmand. Avec 45% de vins de réserve, Antoine peut même se permettre de doser à minima (3 gr/l) Du bel ouvrage. Elle se décline en Grand Cru de Blanc de Blanc Chouilly « mag 15 », avec une belle longueur en bouche et une jolie salinité. Ce même terroir de Chouilly est proposé en millésime 2008. C’est du 2008, c’est très bon…mais c’est du 2008, donc faut la garder un peu avant de le déguster. Mon coup de coeur (enfin, mes coups de coeurs) sont pour le Blanc de Noirs Bisseuil millésime 2012 qui est une « tuerie », un ode à un pinot noir au nez presque envoutant. Une autre cuvée m’a également séduite, c’est le Rosé Terroir Chouilly-Bisseuil, c’est parfumé, c’est léger, c’est gourmand et aromatique. Là encore, du bel ouvrage.  De l’art de faire de la difficulté un vrai atout.