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Dégustation avec Laurent d’Harcourt, président de Pol Roger, de la cuvée Sir Winston Churchill 2012

La Maison Pol Roger vient de commercialiser sa cuvée emblématique, la cuvée Sir Winston Churchill 2012. Une cuvée exceptionnelle dédiée à un homme d’exception pour un millésime remarquable en Champagne.  Si l’on reprend l’histoire de ce flacon, on sait que Winston Churchill adorait le Champagne Pol Roger (se référer au film oscarisé, Les Heures Sombres). ll s’agit du dix-neuvième millésime sorti par la maison depuis le lancement de la cuvée en l’honneur du « Vieux Lion », un millésime 1975, en 1984. Côté élaboration, la recette est bien gardée « c’est un assemblage de pinots noirs/chardonnays issus de Grand cru. Avec une plus forte proportion de pinots noirs  » indique sobrement Laurent d’Harcourt, président du directoire de Pol Roger. Dégorgée en juillet 2020, dosée à 7 g/L, la cuvée est superbe ! Aromatique tout en restant fraîche en fin de bouche, délicate, mais solide, une sorte de paradoxe champenois à son apogée.

Pour Laurent d’Harcourt, cette cuvée représente également la première cuvée Sir Winston Churchill qui a été élaborée dans la toute nouvelle cuverie de la maison. « Une cuverie de (200) petite cuves permettant de mieux préserver et sélectionner les vins ». Cette cuverie concluait un programme pluriannuel d’investissements démarré en 2008. Un programme suivi d’un autre puisque la maison est en plein chantier pour une unité de production sur son site à Epernay. Un chantier d’envergure en pleine ville qui devrait être terminée en 2022 Se renouveler tout en restant soi-même, c’est le credo de Pol Roger. Une ligne de conduite qui lui va bien ! De fait, la pandémie n’a pas (trop) fait de dégâts commerciaux au sein de la société :  » en fait, pour la maison, 2019 a été une année record ! Quand la crise sanitaire est arrivée, bien sûr, nous avons révisé nos plans d’actions pensant subir une baisse de 30/35%. Cela n’a pas été le cas. On a fait que -5 % par rapport à l’année record « . En ces temps compliqués, on ne peut que penser à la fameuse phrase « this was their finest hour » (Winston Churchil) ! 


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