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Loi Évin : pas de communication en France sur la collaboration Dom Pérignon x Lady Gaga

Le buzz créé par l’annonce de la collaboration de LVMH avec Lady Gaga (Dom Pérignon x Lady Gaga) s’est propagé sur tout l’Hexagone (lire ici). Malheureusement si les marchés internationaux ont pu communiquer largement sur cette actualité people s’il en est, en France, on le sait, c’est tout autre chose.

Ainsi un mail provenant des relations publiques et presse des maisons de champagne du groupe LVMH  a été envoyé à celles et ceux qui ont relayé l’information : « comme vous devez certainement le savoir, la loi Evin impose en France des restrictions aux publicités en faveur des boissons alcoolisées. Or, cet article pourrait être considéré comme une publicité non conforme aux exigences légales françaises, constatation de nature à engager notre responsabilité ainsi que la vôtre. Nous vous demandons par conséquent d’avoir la gentillesse de cesser la diffusion de cet article en France« . Je ne suis pas gentille ! Et si je comprends parfaitement les enjeux sanitaires que la loi Evin défend, je reste sur mon quant-à-soi sur le bien fondé de certaines de ses exigences.

Il s’agit là d’un article qui met en valeur une maison emblématique de la Champagne qui travaille avec de grandes personnalités artistiques pour mieux créer et sublimer des savoir-faire. Car depuis des années, la marque fait appel à de grands noms de la culture (peinture, musique, sculpture…) pour créer des design toujours plus ambitieux voire des univers personnalisés autour d’un ambassadeur exceptionnel du champagne qui reste toujours et encore Dom Pérignon. On peut ainsi noter sans être exhaustif l’artiste japonais Tokujin Yoshioka, l’artiste allemand Michael Riedel ,l’artiste américain Jeff Koons, la créatrice de mode Iris Van Herpen sans oublier le chanteur et musicien Lenny Kravitz,voire le bijoutier Bulgari(lire ici) et donc désormais la star de la pop Lady Gaga.  Faut-il le rappeler, il faut distinguer la publicité de l’information culturelle ou oenotouristique qui, elle, effectivement, ne doit pas être incitative à la consommation.


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