Souvenez-vous de la fable de Jean de la Fontaine, la grenouille et le boeuf … Car la messe est loin d’être dite. Selon le journaliste italien, Emmanuel Scarsi , le président du Consorzio Prosecco Doc, Stefano Zanette, n’a pas caché sa satisfaction le jour où les données sur les exportations de Prosecco Doc et de Spumante ont indiqué un bond à deux chiffres. Ainsi de janvier à juillet 2019, les exportations de Prosecco AOP ont augmenté de 9,8% pour atteindre 1,67 million d’hectolitres, tandis que Spumante (Prosecco Doc et Docg) a bondi de 10,9% à 1,4 million hectolitres. Les exportations absorbent maintenant environ 70% de la production (…)
« C’est une belle croissance « admet Stéphano Zanette » Et étant donné les nombreux marchés à risque, nous sommes satisfaits de + 17% des exportations aux États-Unis et de + 4,3% au Royaume-Uni. » Et d’ajouter : « + 37% en France nous flatte: considérez que, par respect pour le Champagne, nous n’avons mené aucune activité promotionnelle. La performance vient du contexte français: le consommateur trouve le Prosecco plus facile que le Champagne « . Légèrement condescendant ?
Mais pas en Chine
Parmi les plus petits marchés, on remarque une hausse de 69% en Pologne et de + 51% en République tchèque. En revanche, pour la Chine,, Stéfano Zanette fait moins le « malin » avec – 45% des exportations sur 7 mois non compensées par + 24% à Hong Kong. Un vrai regret pour Stéfano Zanette: « nous réfléchissons depuis longtemps. Nous avons poussé pendant des années à combiner la cuisine chinoise avec le Prosecco, mais cela s’est révélé être une fausse route »
.À partir de l’année prochaine, les producteurs pourront également compter sur le Prosecco Rosé: certains analystes vont même jusqu’à supposer une montée en puissance de 60 millions de bouteilles supplémentaires. « Nous avons lancé le processus pour toutes les régions« .
(Merci à Franco Ziliani pour l’info)