Les convives invités sont les fines fleurs de l’interprofession champenoise. Quittant leurs cercles géographiques traditionnels, venant de Reims ou d’Epernay pour la plupart, ils traversent nombre de communes pour arriver dans ce lieu au nom improbable ( N.B.près d’une heure et demi après avoir suivi un camion citerne, puis un tracteur tout en roulant à 80Km quand c’était possible !). Et si à Vert Toulon, il n’y a pas la rade, il y a du raisin. C’est en 2007 que Remi Durand prend la tête de la coopérative. Ici on y travaille à 90% le chardonnay, à 10% le pinot noir sur 100 hectares. La Grappe d’Or en exploite 80 par le biais des 😯 adhérents. La politique maison est de distribuer l’or des vignes à tous les acteurs et ainsi ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier. Un tiers de la production est destinée aux maisons (Laurent-Perrier, GH Mumm…) , une autre partie est dirigée sur les coopératives ( CRVC, Feuillatte, Cogévi) et une autre sert aux adhérents puisque La Grappe d’Or tire 120 000 cols par an. Avec une volonté de valoriser les cuvées. » Nous sommes à l’écoute de nos adhérents. Nous cherchons à créer des cuvées de coeur de terroir avec des cahiers des charges très précis permettant de les commercialiser avec une haute valeur ajoutée. » Une valorisation qui est également liée à une politique d’investissement dont 1,8 million d’euros ont été consacrés à un tout nouveau centre de pressurage adapté aux toutes dernières techniques. De quoi ajouter un peu sel sur les mets pour régaler le gratin champenois.
Rendez-vous à La Grappe d’Or à Vert Toulon
C’est un rendez-vous qu’il ne faut pas manquer en période de vendanges. Le déjeuner proposé par Remi Durand, président de la coopérative La Grappe d’Or à Vert Toulon, administrateur du SGV, (et le plus beaux yeux bleus de la Champagne) est le plus souvent raffiné accompagné de jolis flacons.